Le mal de tête était cuisant ce jour-là. Sous l'arbre je n'avais pas pensé que l'écureuil lui-même se moquerait de moi, qu'il me lancerait des brindilles à défaut de noisettes. J'avais beau tourner la tête de droite, de gauche, dans les fentes de ma conscience, aucun fil rouge ne venait dévider le puzzle. Il y a des jours où on se sent tiré par les cheveux sans pouvoir se retourner. On s'aveugle sous nos draps, seul, à deux, à trois ... et on tisse comme une araignée nos fantasmes.